Le Scoutisme en hiver !

Le Scoutisme en hiver !

Proposer aux jeunes de vivre des activités de scoutisme en hiver, c’est leur offrir la possibilité de dépasser leurs limites en se confrontant à un environnement climatique à priori hostile

le camping sous la neige ou en hiver est un bon moyen pour comprendre les mécanismes physiques naturels liés à la chaleur et au froid ainsi que la manière de s’en prémunir. Pour atteindre cet objectif, la formation technique des maîtrises reste un préalable indispensable à une activité sécurisante et porteuse de sens pour les jeunes.

Les principes de bases

Avant d’aller camper ou de fare des activités en hiver, il faut s’assurer de connaitre les bases ainsi que les préconisations marquer ci-dessous !

Qu’elle partie du corps faut-il protéger ?

La tête et le cou sont très importants car c’est à cet endroit où il y a la plus forte déperdition de chaleur.
Le visage, lorsque le froid est sec, la muqueuse nasale s’assèche et les narines peuvent se coller ensemble. Il faut alors mettre quelque chose pour réchauffer l’air inspiré. Ce problème est moins présent par froid humide.
Le tronc, il est important que le haut comporte une ouverture qui permette à l’humidité et à la chaleur de sortir au besoin. Cette ouverture doit pouvoir se refermer.
Les jambes doivent être libres dans leurs mouvements. Les vêtements ne doivent pas être trop serrés. Il est rare d’avoir froid aux jambes pendant l’effort et il faut éviter de trop mettre de vêtements. Il faut toutefois pouvoir les recouvrir lors du repos.
Les pieds sont une des parties du corps qui gèlent en premier, alors prudence ! Le matériau utilisé en haut de la chaussure doit laisser respirer le pied. Cependant, le bas de la botte ou de la chaussure doit être résistant et empêcher l’humidité de rentrer.

Comment les protéger ?

1) Pantalons adéquats :Les pantalons serrés sont peu isolants et nuisent à la circulation. Les jeans sèchent très lentement et se mouillent vite. Ils sont peu isolants. Deux couches de vêtements sèchent plus facilement et sont plus isolantes qu’une couche épaisse.
2) Les chaussures :La chaussure à tige est la seule vraie chaussure de marche et la seule vraie chaussure d’hiver. En cuir, gore-tex, ou à tige de cuir avec empeigne et semelle en caoutchouc dans le style canadien, ces chaussures doivent être essayées avec de grosses chaussettes d’hiver.
3) Les guêtres : Accessoire indispensable pour protéger le pantalon de la boue, de la neige, de l’eau ou des ronces. Elles peuvent être achetées en quantité pour l’unité au moment des soldes, pour venir constituer avec les après-ski un stock de matériel utilisable pour les activités tous terrains.
4) Bonnet : ou chapka plus écharpe pour protéger le nez et la bouche. L’utilisation de lunettes de ski est opportune en cas de vent et de neige.
5) Système multicouche

  • 1ère couche : En contact avec la peau, sa mission est de permettre une évaporation rapide de l’humidité afin de l’empêcher de rester sur la peau. Non allergène, cette couche doit résister au frottement et sécher très rapidement.
  • 2ème couche : La deuxième couche est celle qui isole de l’air extérieur et qui conserve la chaleur. Sa fonction est de maintenir une couche d’air épaisse autour du corps et de rejeter à l’extérieur l’humidité. Elle doit sécher rapidement, ne pas entraver les mouvements et la circulation sanguine.
  • 3ème couche : La troisième couche est celle qui se trouve à l’extérieur. Sa fonction est de couper le vent et d’empêcher l’eau ou la neige d’entrer. Elle doit aussi permettre à l’humidité du corps de sortir à travers le tissu. Ce vêtement doit être choisi selon les conditions extérieures

La nuit sous tente

Installer sa tente en hiver

En hiver, la neige est une alliée. Elle permet d’isoler la tente du sol qui est beaucoup plus froid. Il est fréquent de voir des tentes montées juste après avoir soigneusement retiré toute la neige, alors que pour gagner quelques degrés, c’est tout l’inverse qu’il faut faire ! Prendre le temps de préparer une bonne mille-feuille avec chaque équipe de jeunes, c’est la garantie d’une nuit réussie !

Couche n°1 : La couche de neige. S’il n’a pas beaucoup neigé il faut regrouper suffisamment de neige pour créer ce tapis isolant.

Couche n°2 : Suivant l’environnement alentour, une couche de feuilles, de fougères ou de branchages assurera une bonne isolation.

Couche n°3 : Une couverture de survie, ou fine bâche pour tasser le mélange.

Couche n°4 : Le tapis de sol.

Couche n°5 : En cas de grand froid, étaler des couvertures ou des cartons ou des journaux avant de poser les matelas mousse individuels.

Ne pas avoir froid la nuit

1) Le meilleur moyen de ne pas avoir froid la nuit, c’est avant tout de se coucher en ayant chaud : cela peut paraitre évident, mais qui n’a jamais attrapé un « coup de froid » autour d’un feu de veillée ? Pour éviter l’effet chaud-froid du nez bouillant et du dos glacé, quoi de plus efficace qu’un chaud poncho.

2) S’isoler du sol : les tapis individuels en mousse ou autogonflants sont très efficaces. En revanche, à cause de la quantité d’air qu’ils contiennent, les matelas pneumatiques sont à proscrire en saison froide.

3) Si le sac de couchage n’est pas équipé d’une capuche, il faudra alors porter un bonnet,sinon c’est 40 % de la chaleur qui sera perdue, la tête étant la première zone de déperdition thermique.

4) Avant d’entrer dans son sac de couchage, il est fondamental de se changer complètement et de se sécher pour éliminer les traces de sueurs accumulées dans la journée et de s’habiller léger : T-shirt, caleçon (court ou long suivant votre niveau de frilosité), chaussettes en laine suffiront amplement.

ligne scout
Action Cach’ à l’eau

Action Cach’ à l’eau

Action CACH’ À L’EAU !

Dossier destiné aux maitrises   

Une action exemplaire, qu’est-ce que c’est ?

C’est une proposition pédagogique, faite aux responsables, sur un thème que le Mouvement juge important. Il s’agit d’une proposition d’activités, que chacun est invité à mettre en œuvre, à adapter, à s’approprier, dans son unité, si possible pendant le camp d’été.

Cette action exemplaire 2022, nous l’avons imaginée comme une expérimentation, sur le thème de l’eau. Nous vous proposons de tester la fiche ci-dessous lors de vos camps de cet été. En fonction de vos retours, réussites et échecs, nous adapterons la proposition, l’enrichirons pour l’étendre à plus d’unités en 2025, pour les activités d’années comme pour les camps.

Pourquoi le thème de l’eau ? Parce que c’est un sujet crucial pour l’humanité…

  • Vitale pour l’être humain, l’eau douce manque à plus de 1 milliard de personnes dans le monde. Elle alimente également un certain nombre de conflits dans le monde…
  • Aliment, moyen de transport, outil de production, elle fait partie de notre quotidien, y compris à nous, les scouts !
  • Nous avons besoin d’eau, mais nous avons aussi le devoir de préserver l’eau, de ne pas en abuser, de ne pas la gaspiller…
  • Le cycle de l’eau, mouvement perpétuel, permet aux écosystèmes de fonctionner, et est essentiel à la préservation de la ressource.
  • Et pourtant, c’est une ressource menacée : par la croissance démographique, les activités économiques, l’usage intensif de pesticides et de produits chimiques, l’augmentation générale du niveau de vie qui augmente la consommation et intensifie la concurrence pour se la procurer.

Pour aborder ce thème, nous vous proposons un parcours en 3 étapes :

  1. Prendre conscience
  2. Agir – expérimenter
  3. Et après ? Pistes pour aller plus loin

Des fiches d’activités sont jointes à ce dossier, à réutiliser telles quelles ou à adapter selon les envies de l’équipe !

1  – PRENDRE CONSCIENCE

1.1  Le savais-tu ?

Ø  Quelques chiffres pour lancer le débat…

Voici quelques données de base au sujet de la ressource en eau, pour te permettre d’en discuter en équipe de resps puis avec les enfants de ton unité.

  • 70% de la planète est recouverte d’eau mais 97% de cette eau est salée. Sur les 3% d’eau douce, les 2/3 sont prisonniers des glaces. Il nous reste 1% de cette eau douce pour la consommation et les usages domestiques.
  • 1,1 milliard de personnes (soit environ 1/6 de la population mondiale) n’ont pas accès à l’eau potable
  • 2,4 milliards de personnes sont privées de systèmes d’assainissement de base
  • 15 000 personnes dont 6 000 enfants meurent chaque jour de maladies liées au manque d’eau potable
  • En France, 30% de l’eau potable produite n’arrive pas au robinet du consommateur à cause des fuites dans les canalisations

1.2  Une ressource inégalement répartie et utilisée…

Ø  Un jeu pour prendre conscience

Nous vous proposons un petit jeu pour introduire « l’action EAU » dans votre unité : il permettra aux jeunes de se rendre compte des inégalités d’accès à l’eau dans le monde, et de prendre conscience des problématiques qui en résultent.

  • FICHE JEU n°1 : les inégalités d’accès à l’eau dans le monde

ce jeu est basé sur le principe du « jeu des chaises » qui permet de représenter la répartition des ressources à l’échelle de la planète. La fiche info n°1 vous permettra de compléter les réponses des enfants et surtout d’enrichir le débat !

  • FICHE INFO n°1 : données sur la répartition des ressources et l’accès à l’eau par région du monde

1.3  Combien je consomme ?

Ø  Fiches pour évaluer sa consommation, à la maison et au camp

Chaque louveteau, éclaireur, aîné va lister les différents usages de l’eau, d’abord à la maison dans sa vie de tous les jours. Il sera intéressant de discuter des différences de pratiques des uns et des autres…

  • FICHE JEU n°2 : ma consommation quotidienne d’eau à la .. et au camp ?

proposition d’animation pour amener les enfants à connaître tous les usages « quotidiens » de l’eau, et les quantités d’eau utilisées, dans la vie de tous les jours et au camp. La fiche info n°2 vous permettra de compléter les réponses des enfants et d’enrichir le débat !

  • FICHE INFO n°2 : données sur les différents usages domestiques de l’eau en France

Ensuite, nous vous proposons d’évaluer les quantités consommées pendant 1 journée de camp :

  • FICHE JEU n°3 : la consommation d’eau du camp

proposition d’animation pour mesurer les quantités d’eau utilisées sur le camp pendant une journée.

 

2  – AGIR – EXPERIMENTER : réduire sa consommation d’eau

2.1  Pourquoi ?

Les jeux et activités proposés dans la partie (1) ont permis de lancer le débat au sein de la meute ou de l’unité, sur les différents usages de l’eau et les problématiques rencontrées : c’est une ressource fragile qu’il faut préserver :

  • Pour préserver les milieux aquatiques
  • Pour diminuer la pollution
  • Pour faire des économies financières
  • Pour éviter la multiplication des infrastructures (barrages, stations de traitement et d’épuration…)
  • Par respect et solidarité pour les régions déshéritées

 

  • Vital, important, superflu ? Analysez vos pratiques pour améliorer votre camp ! Avec les louveteaux et les éclaireurs, vous avez maintenant identifié et mesuré les différentes utilisations d’eau sur votre camp. C’est le moment de poser un diagnostic !

Pour chaque « poste », posez-vous désormais les questions suivantes :

  • Cet usage d’eau est-il vital ? Important ? Superflu ?
  • Est-ce que, dans la manière dont nous utilisons l’eau sur le camp pour ce besoin, nous pourrions être plus économes ? Comment ?
  • Est-ce que l’eau que nous utilisons pour ce besoin pourrait être réutilisée ? Si oui, comment, pour quel autre usage ? Si non, est-ce que nous faisons attention à la manière dont nous la rejetons : la moins « polluée » possible ; au bon endroit ?

À partir de ce diagnostic, vous pouvez désormais prendre des décisions pour votre camp, et pourquoi pas, changer certaines pratiques jusqu’à la fin du camp !

2.3  Pour aller plus loin : la « journée moins d’eau », une animation pour expérimenter la vie quotidienne quand l’eau n’est pas accessible en illimité…

Vous avez désormais amélioré les pratiques du camp : bravo ! Mieux encore, ce sont les enfants qui ont aidé à faire l’état des lieux et qui ont pris des décisions les concernant directement.

Il peut être intéressant d’approfondir encore l’action EAU menée dans l’unité, en décidant, pendant une journée du camp, de vous donner un objectif chiffré de volume d’eau maximal à utiliser par le camp

/ pour chacun.

Pour commencer, il vous faut chiffrer votre objetctif :

  • ou bien, réduire de X % la consommation d’eau du camp / de chacun, à partir de la mesure que vous avez faite précédemment,
  • ou bien, essayer de réduire la consommation à X litres / personne, pour expérimenter le temps d’une journée le mode de vie d’autres régions du monde, où l’eau est un bien précieux qu’on utilise avec parcimonie..

ATTENTION : EN AUCUN CAS ON NE POURRA REDUIRE LA CONSOMMATION D’EAU A BOIRE : CELLE-CI DEVRA TOUJOURS ETRE DISPONIBLE « A VOLONTE » SUR LE CAMP

À vous de décider de la manière dont vous souhaitez procéder :

  • organiser d’une journée « économie d’eau », où chacun fait le plus d’efforts possible pour ne pas gaspiller. On mesure la consommation du camp (de la même manière que ça a déjà été fait pour faire le diagnostic) et on compare
  • organiser une journée où chacun, individuellement, mesure les quantités d’eau qu’il utilise, à chaque instant de la journée (ça demandera un peu de discipline, chacun devant évaluer à tout moment son utilisation, et prendre des notes tout au long de la journée)
  • organiser une journée où chacun, dès le matin, reçoit une quantité d’eau limitée (10, 15 ou 20L, selon vos objectifs) et où les enfants doivent s’organiser, collectivement, pour ne pas dépasser cette quantité durant la journée tout en ayant les mêmes usages que d’habitude : cuisiner, se laver, faire la vaisselle,…

3  – ET APRES ?

3.1  Bilan de l’action – dans l’unité

Après avoir pris conscience des problèmes liés à nos consommations d’eau, après avoir amélioré nos pratiques en camp, et même expérimenté une « journée moins d’eau », il est temps de faire un bilan !

Il sera intéressant, en unité, de se poser les questions suivantes :

  • Est-ce qu’il a été difficile de réduire notre consommation d’eau ?
  • Certaines économies relèvent du bon Pourtant, est-ce qu’on y aurait pensé « tous seuls » ? Pourquoi avoir eu besoin d’y consacrer plusieurs activités ?
  • Est-ce que les changements qu’on a introduits dans la vie du camp sont durables ? Est-ce qu’ils sont difficiles ? Est-ce qu’on va être capable de continuer comme ça à l’année, au camp prochain… ou non ? Pourquoi ?

3.2  Et après le camp ?

De retour à la maison, il ne sera pas forcément possible de se tenir aux « bonnes résolutions » qu’on a décidé en camp, soutenus par le groupe et par le projet de camp… Pourtant, à la maison aussi il est possible de changer certaines pratiques !

Vous pouvez prendre le temps d’en discuter au sein de l’unité, d’échanger autour des pratiques différentes chez les uns et chez les autres (il y a sans doute des familles où on fait attention à réutiliser l’eau pour arroser le jardin, où on a des double chasses-d’eau, et d’autres pas…) et vous inspirer des idées ci-dessous pour proposer des « changements » dont les enfants, à leur retour, pourront discuter avec leurs parents…

  • M’assurer, chez moi, qu’il n’y a pas de fuite d’eau
  • Installer un réducteur de débit, une double chasse d’eau (ou mettre une brique dans sa chasse d’eau pour réduire le débit),
  • Ne plus prendre de bain, prendre des douches courtes
  • Récupérer l’eau de pluie pour arroser le jardin, alimenter les WC, laver la voiture.

Fichier source EEUDF

Documents et Sites pratiques pour préparer son camp écolo !

Documents et Sites pratiques pour préparer son camp écolo !

Pour préparer un camp scout éco-responsable, il est essentiel de prendre en compte plusieurs aspects pratiques. Cet article « Documents et Sites pratiques pour préparer son camp scout écolo » propose des liens pour aider à organiser un camp respectueux de l’environnement.

En suivant ces quelques conseils, les unités peuvent vivre une expérience enrichissante tout en minimisant leur empreinte écologique.

dessin article camp ecolos

 

Les ressources SGDF

Ressources SGDF : 

Ressources – Site Chefs-Cadres | Scouts et Guides de France (sgdf.fr)

https://www.instagram.com/conversion_ecologique_sgdf/

 

Trouver ses fournisseurs  

 

Produits locaux, jours de marché, magasin de vrac

Accueil – Produits du terroir des yvelines – Découvrez nos producteurs

Les jours de marché en France, producteurs locaux et food trucks – Jours-de-Marché.fr (jours-de-marche.fr)

https://vrac-asso.org

La carte des alternatives

Ressources : Chambres d’agriculture France ; Reseau-amap.org ; Guide règlementaire du Scoutisme Français

Page d’accueil | Banques Alimentaires (banquealimentaire.org)

 

Un doute sur le tri sélectif et toutes ses questions

Avec l’Info-tri, trier devient plus simple | Ministères Aménagement du territoire Transition écologique

https://www.citeo.com/le-mag/rejoignez-le-mouvement-trier-cest-donner

 

Le transport

Quiz – Savez-vous lire une carte IGN ?

https://www.mongr.fr/sinspirer/quiz/savez-vous-lire-une-carte-ign

 

La nature

Faire l’écosystème de son terrain : https://sgdf.fr/ressources/#/explore/file/1251

Connaître et Protéger la Nature : https://www.fcpn.org

Exemple – Activité “Mon Arbre” : https://www.fcpn.org/wp-content/uploads/2024/11/Fiche-CPN-Mon-arbre.pdf

Reconnaître les arbres : https://sgdf.fr/ressources/#/explore/file/2105

Catalogue Nature SGDF : https://sgdf.fr/ressources/#/explore/file/2293

 

Le matériel

Lancez-vous dans le recycl’art !

https://ressources.sgdf.fr/public/download/399/

 

Le numérique

Découvrez l’impact de notre vie en ligne

 

La santé

Créer un calendrier Actions for Happiness pour le camp : https://actionforhappiness.org/calendar

 

La boutique du scoutisme

https://www.laboutiqueduscoutisme.com/

Les bons outils pour communiquer sur l’impact carbone

Les bons outils pour communiquer sur l’impact carbone

Des Boîtes à outils pour sensibiliser à l’impact carbone lors de vos réunions.

Découvrez une boîte à outils pratique pour sensibiliser votre communauté à l’impact carbone des gestes et objets du quotidien. Ces ressources gratuites sont conçues pour être facilement accessibles et accompagnées d’un soutien pour en faciliter l’utilisation.

Développées par Impact CO2, elles sont déjà adoptées par des professionnels (médias, entreprises, associations, collectivités, etc.) pour créer des contenus en ligne ou animer des ateliers éducatifs.

Ces outils visent à diffuser des informations environnementales fiables, accessibles à tous et sans besoin de développements supplémentaires.

Pourquoi mesurer l’impact carbone ?
Le dérèglement climatique résulte de nos émissions importantes de gaz à effet de serre. Pour mieux les comprendre, on les mesure en kilogrammes d’équivalent CO₂ (kgCO₂e). Cet indice ramène chaque gaz à son équivalent CO₂ en fonction de son pouvoir de réchauffement.

Ensemble, agissons pour une sensibilisation éclairée et un avenir durable ! 🌍

Un temps chrétien autour de l’écologie

Un temps chrétien autour de l’écologie

Pour bâtir un échange spirituel autour des objectifs de développement durable (ODD) et de l’encyclique Laudato si’, les éducateurs et éducatrices peuvent prendre plusieurstemps avecleur unité : s’émerveiller, louer Dieu, réaliser que chacun peut s’engager et demander au Seigneur le courage d’agir.

S’émerveiller

La contemplation est accessible à tout âge : il suffit de lire un texte face au soleil levant, de
s’allonger, la tête au pied d’un arbre, pour admirer ses ramures, d’étudier une colonie
d’insectes ou d’observer, de nuit, la Voie lactée et les milliards d’étoiles de notre galaxie.

Louer Dieu

Il existe de nombreuses prières et chants louant la Création. On peut citer pour exemples le
Psaume de la Création, le chant de Taizé Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur,
mais aussi le Laudato si’, mi Signore ou la louange Ô Seigneur, à Toi la gloire. Les paroles se trouvent facilement sur Internet.

S’engager

À travers une discussion, amenez les jeunes de l’unité à réaliser que les problèmes environnementaux, socio-économiques, bioéthiques, etc. sont tous les signes d’un même dysfonctionnement, que le pape François a nommé la « culture du déchet ». Il faut d’abord
percevoir la nécessité de changer radicalement certaines pratiques.
Par exemple, polluer une rivière pour ne pas assumer le coût du recyclage de ses déchets,
ou licencier des collaborateurs âgés parce qu’ils coûtent trop cher sont les deux facettes
d’un même comportement qui méprise la personne humaine. Ce temps peut être conclu
par la lecture de quelques ODD et la décision, ensemble, de changer l’une de vos pratiques.

Demander au Seigneur le courage d’agir

Car il en faut! Cela peut prendre plusieurs formes: les jeunes de l’unité peuvent choisir un
engagement, puis rédiger des intentions de prières pour eux-mêmes afin de le tenir. Ils
peuvent formuler des intentions liées à « la sauvegarde de la maison commune». Enfin, une
des prières écrite par le pape François à la fin de son encyclique peut être choisie ou adaptée. Ce temps spi peut de plus être introduit par les textes de François d’Assise, Grégoire de Nysse, Hildegarde de Bingen ou Kateri Tekakwitha.
Ces saints et grandes figures de l’écologie chrétienne ont laissé des réflexions riches, qui permettent de mieux comprendre le récit de la Genèse. La présentation du Laudato si’ est également une intervention inspirante.

Ce temps spi peut être précédé ou suivi d’une activité : construire des nichoirs, prendre des gants et sacs-poubelle pour une opération de dépollution, fabriquer un hôtel à insectes, participer au recensement des espèces avec la Ligue pour la protection des oiseaux…

Chacun, dans son unité, peut agir à son niveau pour changer les choses. Prière et action sont
ici étroitement liées !

Avec ton animateur Cléophas ou ton aumônier

Prends le temps de discuter avec eux de l’encyclique Laudato si’ et de te faire expliquer les passages que tu n’as pas compris ou avec lesquels tu n’es pas tout à fait d’accord. Présente-leur la manière dont tu envisages de lancer le débat avec les jeunes de ton unité et d’animer la discussion sur la nécessité de changer radicalement certaines pratiques.
Les actions concernant l’écologie ne se font jamais seul. L’entourage et les connaissances doivent être mobilisés pour pouvoir expliquer les enjeux et mener des actions concrètes. Ton groupe peut ainsi aller à la rencontre de son équipe paroissiale d’animation. Ils pourront échanger
sur le label « église verte » (www.egliseverte.org) ou participer à une action organisée par les Chrétiens unis pour la terre (chretiensunispourlaterre.wordpress.com). La websérie Clameurs, qui explore les thématiques de l’encyclique, peut aussi servir de support lors de temps de réflexion et d’échange en équipe (www.clameurs-lawebserie.fr).