Le rôle de l’intendant en camp
Le document téléchargeaable ci dessous est un guide détaillé pour l’organisation de l’intendance d’un camp scout provenant de ressources SGDF, couvrant toutes les étapes nécessaires pour garantir des repas équilibrés, l’hygiène alimentaire et une gestion efficace des ressources. Voici un résumé des principaux points abordés :
Rôles et responsabilités du garant d’intendance
- Assurer la qualité des repas et de l’hygiène alimentaire.
- Être le référent pour l’organisation des repas et le stockage des aliments.
- Garantir la convivialité et le respect des normes.
Avant le camp
- Préparer des menus équilibrés, variés et adaptés aux activités.
- Planifier les commandes de biens non périssables pour limiter les coûts.
- Collecter et organiser le matériel (malles, glacières, thermomètres).
- S’assurer d’un accès à l’eau potable.
Pendant le camp
- Veiller à une organisation efficace de l’espace de cuisine et des zones de repas.
- Contrôler l’hygiène (propreté des tables, gestion des déchets).
- Gérer les stocks et planifier les courses quotidiennes.
- Noter la traçabilité des aliments et respecter les dates de péremption.
- Maintenir la température des glacières.
Après le camp
- Organiser un repas convivial pour les responsables.
- Archiver les menus et le cahier d’intendance.
Qualités requises
- Rigueur, sens de l’organisation, et connaissances en hygiène alimentaire.
Activités clés et temps estimé
- Préparer les commandes et les malles : 6 heures.
- Installer l’intendance et les poubelles : 4 heures.
- Gérer les contrôles et les remplacements quotidiens : 1 heure par jour.
Les labels et le Bio
Les différents labels pour le Bio

Le logo AB
il correspond au label français créé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il atteste qu’un produit contient au moins 95 % d’ingrédients agri-coles certifiés bio. Le logo français AB est facultatif, il est toutefois souvent affiché avec son semblable européen parce que mieux connu des consommateur(ice)s.

Bio Cohérence
En 2010, une nouvelle réglementation de l’agriculture bio a évincé la charte française au profit de l’européen. Aujourd’hui, le logo est conservé mais les critères bio français s’allègent. Des acteurs du développe- ment durable ont donc créé un label qui reprend tous les critères plus strictes de l’ancien label bio AB.
La certification Bio Cohérence est plus stricte car le ca- hier des charges exige que les produits bio soient cultivés, produits et transformés sur le sol français. L’association oeuvre pour que toutes les entreprises, fermes et autres structures agricoles bio soient françaises et reçoivent un revenu équitable. La conviction humaniste ne s’arrête pas là, le bien-être animal est surveillé de manière assidue.
Demeter
Depuis 1928, l’association Demeter se base sur l’agriculture biodynamique, un système de production agricole inspiré d’un courant spirituel nommé l’anthroposophie. Il s’agit, en autre, d’adapter son mode de production aux cycles lunaires et planétaires.
En plus de bannir l’utilisation massive de produits chimiques pour préserver la qualité des sols et des végétaux, Demeter favorise le développement de la biodiversité afin de ren- forcer la santé de la planète. Tout comme ses voisins, les labels Demeter et Biodyn certifient les mêmes garanties que le règlement européen à quelques exceptions près. Les produits transformés doivent se composer à 90 % d’aliments certifiés Demeter. Les 10 % restant doivent être certifiés bio.
Demeter
Depuis 1928, l’association Demeter se base sur l’agriculture biodynamique, un système de production agricole inspiré d’un courant spirituel nommé l’anthroposophie. Il s’agit, en autre, d’adapter son mode de production aux cycles lunaires et planétaires.
En plus de bannir l’utilisation massive de produits chimiques pour préserver la qualité des sols et des végétaux, Demeter favorise le développement de la biodiversité afin de ren- forcer la santé de la planète. Tout comme ses voisins, les labels Demeter et Biodyn certifient les mêmes garanties que le règlement européen à quelques exceptions près. Les produits transformés doivent se composer à 90 % d’aliments certifiés Demeter. Les 10 % restant doivent être certifiés bio.

FairTrade, Max Havelaar
Depuis 2004, l’orga- nisme FairTrade lutte contre la production de matières premières qui ne permettent pas à celles / ceux qui les produisent de vivre de leur travail. Aujourd’hui, trois quarts des personnes souffrant de malnutrition sont des agriculteur.ice.s ou des travailleur(se)s agricoles originaires d’Amérique latine, d’Afrique ou d’Asie. Pour inverser cette tendance alarmante, l’association oeuvre en faveur du commerce équitable. Elle assure ainsi un revenu juste aux producteur(ice)s du monde entier. Contrairement à Bio Partenaire, les produits labélisés ne sont cependant pas forcément issus de l’agriculture biologique.

Bio partenaire
Contrôlés et certifiés par un organisme agréé par les pouvoir publics, les produits labellisés Bio Partenaire et Bio Equitable se basent sur la réglementation européenne en intégrant des critères humanistes. Grâce à des contrats pluriannuels et à des discussions régulières entre les différents acteurs, l’association se base sur les valeurs du commerce équitable en assurant un revenu juste à ses producteur(ice)s. Leurs deux principales convictions sont la pérennité des acteurs du bio et le soutien de la production locale.
L’ensemble de la filière a mis en place une politique de respect de l’environnement en intégrant la notion de pro- grès. Cette politique joue favorablement sur le bien être des salarié(e)s, leur santé et l’impact environnemental de leur production. Le label Bio Équitable, lui, garantit des produits textiles bio respectueux des petits producteur(ice) s en leur assurant un revenu juste.
Le logo Eurofeuille
C’est le label européen qui caractérise les produits respectant le cahier des charges de l’agriculture biologique. Ce logo communautaire est obligatoire pour les produits bios. Il doit être accompagné d’une mention précisant l’origine des matières premières ainsi que du numéro de l’organisme certificateur. Ce numéro est composé du code international du pays de production du produit + BIO + numéro d’ordre, par exemple pour un produit fabriqué en France : FR-BIO-09. La charte européenne impose une interdiction totale des pesticides et engrais chimiques de synthèse. Elle tolère l’utilisation de produits d’origine naturelle à certaines conditions. Les OGM sont également formellement interdits.

Nature & Progrès
Fondé par des professionnel.le.s et des consommateur(ice)s en 1964, l’organisme Nature & Progrès se base sur une agroécologie paysanne et locale. Depuis la création de son logo en 1971, la charte de l’association est indépendante de la réglementation européenne. Son cahier des charges ne cesse d’évoluer pour mieux se concentrer sur les enjeux écologiques actuels. Favoriser l’agriculture paysanne et biologique demeure une de leurs priorités. Tous les aliments doivent être certifiés N&P par des membres de l’organisme et les productions ne doivent pas agresser les plantes ou les animaux. L’huile de palme est d’ailleurs interdite dans tous les produits N&P puisque même bio sa production ne respecte ni l’homme (conditions sociales défavorables), ni la biodiversité (défo- restation). Tout comme Bio Cohérence, les fermes sont 100 % bio et local.

USDA Organic
Le label américain United States Departement of Agricutlure (USDA Organic) ressemble beaucoup au label européen mais ne s’organise pas de la même manière. En effet, les produits bio américains sont classés sous trois distinctions : Les produits entièrement issus de l’agriculture biologique reçoivent le label 100 % organic, ceux dont 95 % des ingrédients sont bio peuvent utiliser le terme “organic” et ceux comprenant 70 % d’ali- ments bio peuvent afficher sur l’emballage “ made with organic ingredients ” (“ produit avec des ingrédients bio ”).
Avec ce petit récapitulatif des labels bio, on espère que vous y verrez plus clair en allant faire vos courses !
Des barres céréales maison sans cuisson
Des barres de céréales maison, idéal pour le petit déjeuner et les gouter, activités sportives , pour un apport d’un besoin d’énergie !
Les ingrédients
– 125 g d’abricots secs
– 1 cuillère à soupe de graines de sésame (ou graines de lin)
– 125 g de noisettes
– 125 g de noix de coco rapée
Préparation :
Mettez les abricots, les noisettes et les graines de sésame dans un mixeur. Mixez le tout jusqu’à obtenir une pâte homogène. Ajoutez la noix de coco râpée. La texture doit être collante mais pas trop. Aussi, vous pouvez ajouter de la poudre de noisettes si la pâte vous semble trop collante. Etalez le mélange sur une feuille de papier sulfurisé sur environ 2 cm de hauteur. Coupez vos barres. Conservez-les dans du papier sulfurisé ou une boîte hermétique.
Vos confitures camps et WE 4 saisons
Rien de mieux que de faire en activité des confitures maison pour agrémenter vos WE et camps, c’est toujours meilleur et vos jeunes apprécierons d’autant plus que ce sont eux qui les ont faites, possibilités d’aller cueillir soient même les fruits, une activité en plus pour vos réunions
La confiture de Poire pour l’hiver
Pour 20 personnes
- 2 kg de sucre roux
- 3.5 kg de poire
- 6 sachets de vanille
Cuisson 2h00 environ
Préparation :
- Pelez et épépinez les poires, les mettre dans une grande marmite et faire cuire.
- Lorsque les poires sont presque cuites, les passer au moulin à légumes (laisser quelques morceaux).
- Reverser le tout dans la marmite avec le sucre roux, le sucre vanillé et une cuillère à soupe de vanille liquide. Faire cuire à feu doux, en remuant régulièrement pendant une bonne heure et demie.
- La cuisson est à point lorsque la confiture retombe en flocons de la cuillère en bois.
La confiture de pommes citron vanille pour le printemps
Pour 4/6 bocaux
- 730 g de sucre en poudre
- 1 ⅓ citrons jaunes, le jus et l’écorce (6 morceaux)
- 1 ⅓ gousses de vanille, fendue et grattée
- 1330 g de pommes (770 g pelées et en morceaux)
Cuisson 1h00 environ
Préparation :
- Dans une gamelle, placer le sucre, le jus et les écorces de citron emincés finement, les graines et la gousses de vanille, les morceaux de pomme.
- Faire cuire, les pommes doivent être transparentes et un peu en compote
- Enlever la gousse de vanille.
- Répartir la confiture dans pots et laisser refroidir.
La confiture de fraises pour l’été
Pour 20 pots environ
- 5 kg de fraises
- 5 kg de sucre
- 3 jus de citron
Cuisson 1h00 environ
Préparation :
- Lavez et équeutez les fraises, puis placez-les dans une terrine en alternant les couches de fraises et de sucre cristallisé. Ajoutez le jus de citron. (facultatif) Laissez macérer pendant quelques heures jusqu’à ce que le sucre soit complètement fondu et forme un sirop.
- Transvasez le mélange fraises-sucre dans une bassine à confiture en cuivre, ou à défaut, une grande casserole. Portez à ébullition et maintenez le bouillon à feu vif pendant 10 min. laissez reposer 30 min.
- faites cuire à nouveau votre confiture de fraises pendant 12 min à partir de l’ébullition. Vérifiez la cuisson en faisant le test de l’assiette froide. Pour cela, il vous suffit de verser quelques gouttes de jus de cuisson sur une assiette froide, celui-ci doit se figer. Si ce n’est pas le cas, remettez à cuire quelques minutes et refaites la manipulation.
- Laissez reposer quelques instants après cuisson, puis écumez votre confiture de fraises. Pendant ce temps, rincez vos pots à confiture à l’eau très chaude pour les stériliser.
- Mettez ensuite la confiture en pots à l’aide d’une louche, en veillant à ne pas vous brûler. Une fois les pots à confiture remplis, apposez les couvercles, serrez bien, renversez les pots puis attendez quelques heures le temps que la confiture fige.
La confiture pommes potiron pour l’automne
Pour 10 pots environ
- 2 kg de pommes fruits
- 1.5 kg de chair de potiron
- 1 orange bio
- 1/2 citron bio
- 1 bâton de vanille ou 1 cuillerée de cannelle ou épices
- 2 kg de sucre cristallisé
Cuisson 1h00 environ
Préparation :
- La veille : Dans une grand saladier, mettre la chair des pommes détaillée en petits cubes, la chair du potiron ou courge en petits dés également, le demi citron tranché, l’orange coupée en tranches fines et le bâton de vanille fendu en deux ; recouvrir du sucre cristal, filmer le saladier et mettre au frais toute 1 nuit (facultatif mais c’est mieux !).
- Le lendemain, sortir les morceaux de citron et les jeter. Mettre le reste dans une gamelle et faire cuire 1 h 30 environ.
- Une fois cuit, sortir délicatement les tranches d’orange. Préparer les pots, y glisser une tranche d’orange cuite au fond de chacun. Mixer le reste de la préparation avec un presse purée ou autre et remplir les pots . Retourner les pots immédiatement pour stériliser. Dès refroidissement, les retourner, y coller une belle étiquette maison.
La consommation de viande en camp
Pollution intensive
La viande qu’on consomme la plupart du temps (que ce soit le poulet en barquette acheté pour le poulet curry prévu en J3 ou bien le jambon sur les pizzas prises pendant l’explo des jeunes), provient d’élevages intensifs où les conditions de vie mais aussi d’abattage des animaux s’approchent rarement de normes sanitaires ou même éthiques convenables. Ces élevages intensifs sont une grande source d’émissions de gaz à effet de serre, mais ont aussi un rôle important à jouer sur la déforestation.
En effet, l’alimentation de tant d’animaux nécessite de grandes surfaces de culture qui sont surutilisées pour pouvoir produire toujours plus, pour nourrir toujours plus de bétail. Enfin, pour que la production de viande soit optimale, des milliers de litres d’eau doivent être utilisés – il faut près de 15000 litres d’eau pour produire un kilo de bœuf !
À l’échelle mondiale, l’élevage représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre : c’est autant que le secteur du transport!
Maintenant qu’on a toute ces infos en main, forcement on se demande comment on peut agir à notre échelle. Tout d’abord et assez logiquement limiter sa consommation de viande.
Si vous n’êtes pas familier.e.s de la cuisine végétarienne, il existe beaucoup d’alternatives aux repas carnés : les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, fèves, pois, etc) ont des apports assez proches de ceux de la viande, pas d’inquiétude à avoir donc sur le manque d’apport en protéines. Niveau goût et simplicité des plats, vous pouvez tout simplement suppri- mer la viande de certains plats sans avoir besoin de la substituer, ça sera d’ailleurs souvent meilleur (au lieu de vous embêter à faire des pâtes bolo avec des protéines de soja, faites simplement des pâtes sauce tomate, ça sera très bon et bien plus simple!)
Astuce
Lors de la préparation des menus du camp, on vous conseille de surligner en rouge (ou autre couleur) les repas qui contiennent de la viande ou du poisson, cela permettra de vous rendre compte de la fréquence de votre consommation (à la fois le pâté en entrée, les lardons ou les steaks, et même le thon de votre salade de riz en J5) !
Diminution, Consommer mieux
Au-delà de la diminution de la consommation de viande, on vous invite surtout à consommer mieux : si vous décidez de mettre de la viande dans un repas, faites en sorte que les jeunes remarquent qu’il y a de la viande – des lardons au milieu des pâtes passeront inaperçus (et qui plus est proviendront d’un élevage intensif), alors qu’un barbecue avec des saucisses de la boucherie du village pour la veillée finale sera très apprécié.
La consommation de viande n’est pas forcément entière- ment néfaste dès lors qu’elle provient d’un producteur local qui élève et abat son bétail dans des conditions tout à fait saines et sanitairement correctes. Nous vous invitons ainsi à reconsidérer votre grille des menus avec ces informations en tête (et avec celles de la future carte des producteur.ice.s ! )
La consommation de poisson sur les camps est plus rare que la viande, mais les mêmes types d’infos et de conseils peuvent s’appliquer. En effet, l’élevage intensif de poissons représente le même stress et les mêmes souffrances que dans les abattoirs, et lorsque les poissons ne sont pas élevés dans de grands bassins, ils sont pêchés en mer, ce qui au vu de la demande mondiale entraîne une surpêche importante et ainsi un di- minution, voire un épuisement, du stock et de la diversité de poissons marins.

