La consommation de viande en camp

La consommation de viande en camp

Pollution intensive

La viande qu’on consomme la plupart du temps (que ce soit le poulet en barquette acheté pour le poulet curry prévu en J3 ou bien le jambon sur les pizzas prises pendant l’explo des jeunes), provient d’élevages intensifs où les conditions de vie mais aussi d’abattage des animaux s’approchent rarement de normes sanitaires ou même éthiques convenables. Ces élevages intensifs sont une grande source d’émissions de gaz à effet de serre, mais ont aussi un rôle important à jouer sur la déforestation.

En effet, l’alimentation de tant d’animaux nécessite de grandes surfaces de culture qui sont surutilisées pour pouvoir produire toujours plus, pour nourrir toujours plus de bétail. Enfin, pour que la production de viande soit optimale, des milliers de litres d’eau doivent être utilisés – il faut près de 15000 litres d’eau pour produire un kilo de bœuf !

À l’échelle mondiale, l’élevage représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre : c’est autant que le secteur du transport!

Maintenant qu’on a toute ces infos en main, forcement on se demande comment on peut agir à notre échelle. Tout d’abord et assez logiquement limiter sa consommation de viande.

Si vous n’êtes pas familier.e.s de la cuisine végétarienne, il existe beaucoup d’alternatives aux repas carnés : les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, fèves, pois, etc) ont des apports assez proches de ceux de la viande, pas d’inquiétude à avoir donc sur le manque d’apport en protéines. Niveau goût et simplicité des plats, vous pouvez tout simplement suppri- mer la viande de certains plats sans avoir besoin de la substituer, ça sera d’ailleurs souvent meilleur (au lieu de vous embêter à faire des pâtes bolo avec des protéines de soja, faites simplement des pâtes sauce tomate, ça sera très bon et bien plus simple!)

bande eco 1
Astuce

Lors de la préparation des menus du camp, on vous conseille de surligner en rouge (ou autre couleur) les repas qui contiennent de la viande ou du poisson, cela permettra de vous rendre compte de la fréquence de votre consommation (à la fois le pâté en entrée, les lardons ou les steaks, et même le thon de votre salade de riz en J5) !

Diminution, Consommer mieux

Au-delà de la diminution de la consommation de viande, on vous invite surtout à consommer mieux : si vous décidez de mettre de la viande dans un repas, faites en sorte que les jeunes remarquent qu’il y a de la viande – des lardons au milieu des pâtes passeront inaperçus (et qui plus est proviendront d’un élevage intensif), alors qu’un barbecue avec des saucisses de la boucherie du village pour la veillée finale sera très apprécié.

La consommation de viande n’est pas forcément entière- ment néfaste dès lors qu’elle provient d’un producteur local qui élève et abat son bétail dans des conditions tout à fait saines et sanitairement correctes. Nous vous invitons ainsi à reconsidérer votre grille des menus avec ces informations en tête (et avec celles de la future carte des producteur.ice.s ! )

La consommation de poisson sur les camps est plus rare que la viande, mais les mêmes types d’infos et de conseils peuvent s’appliquer. En effet, l’élevage intensif de poissons représente le même stress et les mêmes souffrances que dans les abattoirs, et lorsque les poissons ne sont pas élevés dans de grands bassins, ils sont pêchés en mer, ce qui au vu de la demande mondiale entraîne une surpêche importante et ainsi un di- minution, voire un épuisement, du stock et de la diversité de poissons marins.

Fabrication de deux compost

Fabrication de deux compost

Pour information

Dans l’un d’eux nous avons inséré une porte pour récupérer le terreau. Elle permet aussi de laisser passer les hérissons lors de leur hibernation en hiver.

Pour ce faire nous avons utilisé les matériaux suivants :

  • Des palettes
  • Des clous
  • Des charnières
  • Des vis
  • Deux crochets
  • Des tasseaux

Nous avons utilisé comme outils :

  • un maillet
  • un marteau
  • un pied de biche
  • des scies
  • une visseuse

Avec cet attirail nous avons conçu les compostes selon les étapes suivantes :

  • Démonter les planches des palettes
  • Enlever les clous des planches
  • Nous avons ajusté la taille des planches en les sciants
  • Nous avons cloué les planches au tasseaux
  • Nous avons maintenant les deux coté du composte
  • Nous avons vissé les charnières
  • Puis nous avons visé le toit déjà assemblé
  • Une fois terminer nous avons découpé une trappe sur la face avant de l’un des composte nous avons ensuite fixé un crochet pour que la trappe tienne.

A vous de jouer maintenant !

Affiches pour trie des dechets

Affiches pour trie des dechets

Voici des affiches crées par le groupe de Saint Quentin pour le trie des déchets en camps, réunions, et Week End.

Ces affiches sont au format 21×29.7, il faudra les imprimer et les plastifier pour etre utilisées avec les poubelles de trie.

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. La conversion écologique nous invite à diminuer  nos déchets, car moins de déchets dans la nature permet une diminution de la pollution des sols, des eaux et  des espaces moindre, et aussi du cycle de tri et des services de destruction des déchets. 

En espérant que vous puissiez les utiliser pour la planète et pour l’avenir de tous.

Les fichiers sont ici

affiche trie déchets
liquide vaisselle dégraissant universel

liquide vaisselle dégraissant universel

Dans cette recette, nous allons utiliser un tensioactif : le SCS. Dérivé de l’huile de coco, il a un fort pouvoir détergent, moussant et dégraissant. Grâce à son rajout, notre produit moussera et lavera encore mieux. Le SCS vient combler les propriétés moussantes et d’écrasantes’ de votre liquide vaisselle.

Ingrédients

0,3L d’eau bouillante
20g Savon de Marseille (encore une fois optez pour un bloc de savon de Marseille véritable et râpez-le)
30g de Savon noir
10g de Bicarbonate de soude
10g de tensioactif Sodium Coco Sulfate (SCS)

Ustensiles

Une bouteille de liquide vaisselle vide (ou un distributeur de savon, comme pour se laver les mains)
Un entonnoir (vous pouvez également couper une petite bouteille d’eau au niveau de la moitié)
Un grand verre doseur ou une bassine
Une cuillère à soupe

C’est parti pour la préparation

Étape n°1 : versez le savon de Marseille et l’eau dans votre bassine. Attendez un peu que les cristaux fondent, ça sera plus facile pour la suite.
Étape n°2 : ajouter le savon noir, mélangez.
Étape n°3 : ajoutez le bicarbonate de soude, mélangez jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de grumeaux.
Étape n°4 : ajoutez enfin le Sodium Coco Sulfate. Une fois de plus, attention ! le SCS peut être irritant pour les voies respiratoires donc il conviendra de le manipuler avec précaution : je vous conseille de porter des gants et vous couvrir le nez et la bouche avec une écharpe.

Vous constaterez que votre mélange qui est vert (à cause du savon de Marseille) et liquide au début, deviendra de plus en plus crémeux/pâteux et blanc opaque. C’est normal. Mais si vous le trouvez vraiment trop pâteux, n’hésitez pas à secouer votre bouteille et à rajouter une peu d’eau.