Activités en camp 2025

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CONSIGNES à destination des MAITRISES et des RESPONSABLES DE GROUPES

Juin 2025

VOICI LES MESURES VOUS PERMETTANT D’ASSURER AU MIEUX LA SÉCURITÉ PHYSIQUE, MORALE ET AFFECTIVE DES MINEURS QUI VOUS SONT CONFIÉS ET D’AGIR EFFICACEMENT EN CAS DE DIFFICULTÉ.

1.    Une maitrise modélisante

Il est indispensable que tous les adultes encadrant des mineurs en camp adoptent une attitude irréprochable dans leur comportement vis-à-vis des enfants et entre eux. Il est indispensable également que tous les responsables restent en permanence disponibles et vigilants, particulièrement la nuit ou lorsque les jeunes sont en activité en autonomie.

2.    Être joignable à tout moment

Lors de la déclaration du camp, un numéro de portable a été fourni. Il ne faut pas négliger la possibilité d’être joignable sur le lieu de camp. En cas de soucis, par exemple de prévision d’intempérie, les pouvoirs publics doivent avoir la capacité de joindre le directeur ou la directrice du camp. Aussi, il est important de garder un téléphone chargé sur le camp et de s’assurer que le réseau est suffisant pour tenir une conversation. Le cas échéant, il est possible de donner, avec leur accord, le numéro des propriétaires du lieu de camp qui sauront vous prévenir d’un tel appel.

En arrivant sur le lieu de camp, il faut se présenter à la gendarmerie, aux pompiers et à la mairie pour signaler le séjour,

communiquer le moyen de vous joindre rapidement et qu’ils puissent identifier facilement l’emplacement du camp.

3.    Implantation du camp

Les limites du camp et les conditions d’implantation doivent être bien définies pour assurer la sécurité des personnes et permettre une surveillance efficace par l’équipe d’encadrement selon les besoins de chaque tranche d’âge.

  • Farfadets : Le lieu de camp doit être clos pour assurer la sécurité des farfadets. Un terrain plat est adéquat pour planter les tentes. Il est indispensable d’avoir à proximité du lieu de camp un lieu de repli en cas d’intempéries. Les WC doivent être accueillants et adaptés. Bien veiller à vérifier l’état de propreté, la facilité d’accès…
  • Louveteaux – Jeannettes : Les Louveteaux – Jeannettes campent dans une propriété close (c’est-à-dire aux limites matérialisées par une haie, un mur, une clôture, etc.) où le périmètre du camp est balisé de façon visible. Les tentes sont montées de telle sorte qu’elles soient visibles depuis le lieu de vie de la maîtrise et n’en soient pas éloignées de plus de 50 mètres : une fois les jeunes couchés, les tentes doivent rester directement à portée de vue de la maîtrise.
  • Scouts – Guides, Pionniers – Caravelles : L’implantation du camp tient compte du désir des adolescents de disposer d’un lieu de vie autonome et d’un espace réservé à l’équipe. Ces « coins » d’équipe ne doivent pas être facilement accessibles depuis l’extérieur du camp. Le lieu de vie de la maîtrise est installé à proximité de l’entrée du camp pour permettre le contrôle des entrées et sorties des jeunes ou de personnes extérieures.

 

4.    Consignes de sécurité données aux jeunes

Dès le premier jour du camp, des consignes sont données aux participants et participantes : rappel du caractère privé et protégé du lieu de camp : « Pendant la durée du camp, ce lieu, c’est chez nous ». Aucune personne extérieure au camp ne peut y circuler sans l’autorisation des chefs et cheftaines. Il est donc indispensable de prévenir la maîtrise de toute présence d’une personne extérieure sur le camp.

a.     Présence sur le lieu de camp

  • Farfadets et Louveteaux – Jeannettes : Définition du périmètre du camp et interdiction de quitter ce périmètre sans la présence d’un adulte responsable.
  • Scouts Guides, Pionniers Caravelles : Interdiction de quitter le lieu de camp sans autorisation de la maîtrise.

b.     Nuit.

D’une façon générale, chacun prend ses « précautions » le soir pour éviter d’avoir à sortir de la tente pendant la nuit. La maîtrise accompagne l’installation des jeunes pour la nuit et une ou un responsable vérifie avant de se coucher la présence de tous les jeunes dans leurs tentes respectives.

Il est important de veiller à la durée de sommeil des jeunes et donc de s’assurer des heures de coucher et de lever – y compris pour les équipes de petit déjeuner.

Farfadets et Louveteaux JeannettesSi un enfant doit sortir de la tente dans l’obscurité, il réveille un copain ou une copine pour ne pas sortir seul.e et sort avec une lampe sans s’éloigner de la tente. Les tentes des enfants doivent être à portée de voix pour que la maîtrise puisse entendre les éventuels appels pendant la nuit. Une lampe peut être allumée devant la tente de la maîtrise durant la nuit pour permettre aux enfants un repérage facile dans l’obscurité.

Pour les farfadets, deux précisions :

  • – Bien donner la consigne aux enfants que s’ils en ressentent le besoin, il ne faut pas hésiter à aller demander au(x)

parent(s) animateur(s) en charge de la nuit.

  • – La tente des parents animateurs en charge de la nuit doit être implantée proche de la tente des enfants (visible, à 15 à 20 mètres).

Scouts Guides, Pionniers Caravelles :

La maîtrise rappelle l’interdiction formelle des sorties nocturnes.

c.     Activités en autonomie.

Toutes les activités en autonomie sont préparées à l’aide de la Carte Explo du Scoutisme Français que chaque équipe doit avoir en sa possession tout au long de l’activité.

« Toutes les activités en autonomie sont préparées à l’avance par les maîtrises et les jeunes. Les lieux de couchage ont été repérés, les parcours des déplacements sont connus très précisément, les moyens de transport, l’alimentation et les hébergements sont assurés. Les jeunes possèdent des cartes IGN 25ème originales avec l’itinéraire tracé ; la maîtrise a un double de cet itinéraire qu’elle peut déposer à la gendarmerie du lieu à titre préventif. Les activités sont prévues ainsi que l’organisation des conditions de vie et la répartition des tâches. »

Pionniers – Caravelles :

Règles telles que citées ci-dessus y compris pour les lieux d’hébergements – deux nuits consécutives à l’extérieur au maximum. Pas de départ de jeune tout seul. La maîtrise prend les moyens de vérifier les conditions d’hébergement des jeunes.

5.    Conduite à tenir en cas de problème concernant le séjour

En cas de problème ou d’urgence au sujet du lieu de camp ou des participants et participantes au camp (changement de lieu de camp, intempéries sérieuses, interruption ou fermeture de camp, renvoi ou absence d’un jeune ou d’un chef pendant le camp…), le directeur ou la directrice de camp consulte le responsable de groupe ou le délégué territorial avant toute prise de décision.

Les modifications sont ensuite signalées à la Ligne d’Urgence, pour permettre un signalement au Service Département de la Jeunesse, de l’Engagement et des Sports (SDJES) du département d’accueil.

Seuls les cas de force majeure sont acceptables pour un départ anticipé ou une absence d’un ou une responsable pendant la durée du séjour. Dans tous les cas de figure, le taux d’encadrement minimal légal en accueil de scoutisme doit être respecté.

Il est impératif que soient affichés en permanence au camp les numéros de téléphones d’urgence (affiche SGDF / Scoutisme Français en annexe), comprenant, entre autres :

  • Les coordonnées des délégués territoriaux d’origine et d’accueil ;
  • Les coordonnées des responsables de groupe
  • Le numéro d’urgence national, à enregistrer dans chaque téléphone de la maîtrise : 01 47 07 81

En cas de besoin sur des soutiens complexes pouvant survenir pendant un camp.

En cas de doute sur le fait de l’appeler, appelez (24/24h 7/7j).

a.    En cas de sinistre matériel

Chercher à limiter le plus possible ses conséquences. Au besoin, alerter les secours (15/112).

Conduite à tenir rapidement :

  1. Sécuriser les jeunes et les lieux
  2. Prévenir le responsable de groupe et les Au téléphone, ne pas laisser les enfants raconter seuls leur point de vue
  3. Remplir le formulaire de déclaration d’accident Scouts et Guides de France, ci-joint qui est à utiliser pour tout accident physique ou matériel engageant la responsabilité de l’association (à envoyer dans un délai de 5 jours maximum après l’accident au centre national).

b.    En cas d’hospitalisation

Un ou une membre de la maîtrise accompagne toujours l’enfant ou le jeune. Il ou elle emporte le dossier médical du jeune (fiche sanitaire de liaison et autres documents, concernant notamment l’autorisation d’intervention signée par les parents). Le directeur ou la directrice de camp, le ou la responsable d’unité reste avec les autres participants. À tout moment, ne pas oublier d’assurer la sécurité physique et affective du groupe.

c.    En cas d’accident

  1. Protéger la victime, pour éviter un sur-accident (balisage sur route par exemple)
  2. Alerter les secours (pompiers, médecins…) sans jamais laisser la victime
  3. Secourir, surveiller, réconforter en attendant l’arrivée des secours (la victime et les autres participants). Couvrir, Selon ses compétences, ne rien faire… ou intervenir par des gestes de secouriste.
  4. Assurer la sécurité physique et affective du groupe
  5. Remplir les formulaires

d.    En cas d’accident grave

« Accidents mortels ou comportant des risques de suites mortelles, ceux dont les séquelles peuvent laisser craindre une invalidité totale ou partielle, ceux qui peuvent avoir une suite judiciaire ».

Conduite à tenir immédiatement :

  1. Protéger, alerter (appel au 15/17/18/112),
  2. Assurer la sécurité physique et affective du
  3. Puis, contacter le numéro national qui vous indiquera la marche à Vous pouvez également prévenir votre responsable de groupe en l’informant que le Centre National le recontactera. A défaut le Centre National préviendra ensuite le responsable de groupe et le délégué territorial.

Puis,

  • Remplir le formulaire de déclaration d’accident Scouts et Guides de
  • Remplir le formulaire de déclaration d’accident grave de « Jeunesse et Sports » pour tout accident corporel amenant l’intervention des secours (blessure grave ou accident mortel). Cette déclaration doit être faite avec la collaboration d’un responsable du mouvement (territoire ou centre national).

Le téléphone d’urgence du centre national 01 47 07 81 62.
Ce numéro fonctionne 24h/24 et 7 jours /7.
Cette ligne d’urgence vous donnera les consignes à suivre et, si besoin, enverra quelqu’un en soutien surle lieu de camp.
Il n’est pas toujours facile de déterminer le degré de gravité d’une situation. N’hésitez pas à demander del’aide d’abord au responsable de groupe, aux délégués territoriaux et au Centre National.
Communication et médias : ne pas répondre directement aux questions des journalistes mais renvoyer immédiatement les contacts vers le DT ou à défaut vers la ligne d’urgence qui les mettra en relation directe avec le service communication national.

 

IMPORTANT : Ce numéro d’urgence est réservé aux événements graves, nous sommes régulièrement sollicités pour des demandes ne revêtant pas un caractère de gravité (train raté, crevaison sur route…) qui doivent être traitées au niveau local.

Définition d’accident grave

Un évènement est à considérer comme grave lorsqu’il relève de l’une des catégories suivantes :

  • Décès ;
  • Accident individuel nécessitant une hospitalisation de plusieurs jours (un simple passage au service des urgences n’est pas, en lui-même, constitutif d’un signalement à l’administration) ;
  • Accident individuels susceptible d’entraîner une incapacité de longue durée ;
  • Incident ou accident concernant un nombre important de « victimes » (intoxication alimentaire,…) ;
  • Incident ou accident ayant nécessité l’intervention des forces de l’ordre ou de sécurité (secours en mer ou
    en montagne) ;
  • Incident ou accident ayant entraîné un dépôt de plainte ;
    Incident mettant en péril la sécurité physique ou morale de mineurs ;
  • Incident ou accident pouvant donner lieu à une médiatisation importante.